Projection-débat, la gratuité des transports dans le Haut-Rhin

L’UGDT avec le SAG mènent campagne en faveur de la gratuité et du développement des transports publics en France parce que c’est une politique sociale, écologique et de santé publique

      Soirée publique

Projection-Débat – Jeudi 9 octobre à 19h30

Auberge de la Jeunesse – 37, rue de l’Illberg à Mulhouse

L’usage massif de la voiture individuelle est une source d’inégalités sociales, impactant gravement les foyers modestes lorsqu’il n’y a pas d’autre choix de mobilité. De plus sont usage est une principale source d’émissions de gaz à effet de serre, impactant gravement la santé publique (asthme, cancers, hypertension, infarctus, infections des voies respiratoires, etc). L’ignorer c’est laisser s’accroître ces endémies !

Attaquons-nous à la racine des problèmes : développons les transports publics, la marche et le vélo… La gratuité est un choix de la collectivité tout comme l’éducation et la santé, elle soutient le pouvoir d’achat !

Le développement et la gratuité des transports publics, c’est :

Faire de la ville un bien commun, désenclaver les quartiers et les campagnes, faciliter l’accès aux lieux de travail et de culture, lutter contre l’isolement et l’individualisme ;

Défendre le statut de leurs salarié-es tout en assurant la qualité du service rendu aux usagers ;

Réduire les émissions de Co2, développer davantage les espaces naturels.

Il y a urgence, un véritable changement de cap est indispensable !

Dans tout le 68 la pauvreté ne cesse de croître, au taux de 13,7 % en 2021. De facto, les conséquences sanitaires dues à la pollution aggravent davantage les nécessiteux : les rapports alarmants sur l’état de la planète (canicules, méga-feux, inondations, sècheresses, etc.), s’ajoutent aux particules fines et autres polluants, l’excès de bruit et les accidents détériorent la santé publique.

Il est possible de vivre mieux tout en préservant la planète

Billetterie et abonnements ne rapporte en moyenne que 16 % du coût des frais des transports publics locaux ; déjà financés à 34 % par les collectivités locales, à 48 % par les entreprises (Versement Mobilité), et à 2 % par l’État. Une contribution plus importante des entreprises est possible : environ 0,5 à 1 %.

                                                             C’est juste un choix de société !

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