L’aventure RailCoop
Pionnier du réseau ferroviaire citoyen, l’ambition de Railcoop (https://www.railcoop.fr/) est de redonner du sens à la mobilité ferroviaire en impliquant citoyens, cheminots, entreprises et collectivités autour d’une même mission : développer une offre de transport ferroviaire innovante et adaptée aux besoins de tous les territoires. Concrètement, Railcoop fera rouler ses trains dès 2022. Première coopérative ferroviaire en France, permet de porter un autre regard sur le train et participe ainsi à l’émergence de nouveaux modèles économiques et de nouvelles solutions technologiques. La première ligne desservira à partir de 2022 la ligne Bordeaux-Lyon. Très bonne idée, ce qui évite de devoir toujours passer par Paris.
Le 12 décembre 2020, Railcoop a fêté
son premier anniversaire lors d’un événement 100% digital
Le 30 novembre 2019, Railcoop était officiellement créée. » Nous étions 32 à l’origine, nous sommes près de 3000 sociétaires en décembre 2020 ! Et que d’avancées vers nos premiers services ferroviaires…
Railcoop sera-t-il le premier opérateur ferroviaire sous statut coopératif en France ? Et réussira-t-il là où d’autres entreprises nationales largement subventionnées ont échoué ?
C’est le pari, comme un pied de nez, que tente Railcoop sur la liaison directe Bordeaux-Lyon, abandonnée depuis 2014.
Devenue il y a un peu plus d’un an une Société Anonyme à capital variable, la Société Coopérative d’Intérêt Collectif Railcoop veut concrétiser l’appétence actuelle pour les transports en train encouragée par ses qualités environnementales.
Elle vient de dépasser la barre des 1,5 M€ de capital, ce qui l’autorise à solliciter auprès du ministère des Transports sa licence et son certificat de sécurité, préalables à toute mise en œuvre d’exploitation.
Dans l‘hypothèse positive, celle-ci passera par Lyon-Bordeaux à l‘été 2022, avec trois allers et retours quotidiens, dont un de nuit.
Nouvelle Aquitaine et Auvergne-Rhône-Alpes sollicitées
Par la suite, en juin 2022, Railcoop compte lancer son premier service voyageurs entre Bordeaux et Lyon en desservant Libourne, Périgueux, Limoges, Saint-Sulpice-Laurière, Guéret, Montluçon, Gannat, Saint-Germain-des-Fossés, et Roanne. Deux autres lignes sont d’ores et déjà été notifiées à l’ART(Autorité de Régulation des Transports) pour 2023: Toulouse-Rennes (viaMontauban, Cahors, Brive-la-Gaillarde, Limoges, Poitiers, le Futuroscope, Châtellerault, Tours-Ville, Le Mans et Laval) ainsi que Lyon Part Dieu-Thionville (via Mâcon, Chalon-sur-Saône, Beaune, Dijon, Culmont-Chalindrey, Neufchâteau, Toul, Nancy et Metz). Désenclaver les territoires tout en participant à la transition écologique et en venant compléter l’offre ferroviaire existante, telles sont les lignes directrices de Railcoop.
Les collectivités engagées à ce jour avec Railcoop : le Département de la Creuse, le Syndicat mixte du Livradois-Forez, les villes de Gannat et de Vichy, la Communauté de Communes de Saint-Pourçain-Sioule-Limagne, Vichy Communauté, Montluçon-Communauté et la Communauté d’Agglomération du Libournais.
La CGT du rail dénonce la privatisation et donc Railcoop.
La fédération CGT des cheminots d’Auvergne enrage. La région va céder des rames X 72500 à Railcoop pour lui permettre de commencer les transports de personnes, en juin 2022. Pour le syndicat, la SNCF et la Région » organise la concurrence du transport par rail sur la ligne Bordeaux – Lyon abandonnée par l’État et la région« .
« Ces engins qui ne pouvaient soi-disant plus rouler pour les usagers auvergnats, et ainsi maintenir un plan de transport digne de ce nom, sont en passe d’être cédés par la SNCF et la Région à Railcoop pour organiser la concurrence du transport par rail sur la ligne Bordeaux – Lyon abandonnée par l’État et la région« , s’est-elle scandalisée.
Thur Ecologie & Transports soutien Railcoop
à hauteur d’une action de 100 € (1 action = 1 voix).