Deux ans ans après l’assassinat de Berta Cáceres

Deux ans ans après l’assassinat de Berta Cáceres

le Honduras violente toujours les écologistes

Fresque en hommage à Berta, peinte sur le mur de la prison de La Esperanza, sa ville natale.

Il y a deux ans, l’écologiste Berta Cáceres était assassinée au Honduras à cause de son engagement militant. Les auteurs de cette tribune ont demandé « la une pour Berta » pour faire passer un message, notamment en faveur de la justice et de l’humanité.


Assurément ce n’est pas un scoop que d’évoquer la mémoire de Berta Cáceres, deux ans jour pour jour après son assassinat qui a suscité l’indignation au niveau planétaire.

Nous réclamons la une pour Berta, lauréate 2015 du prix Goldmann pour l’environnement, qui lui avait donné une renommée internationale. Mais notre objectif ne se limite pas à écrire une nouvelle fois la nécrologie d’une femme dont l’engagement dépassait l’écologie et embrassait aussi celui contre le patriarcat dans le monde, dans son pays et même au sein de son organisation le Conseil civique des organisations populaires et indigènes du Honduras (Copinh).

La une pour Berta, ce serait contribuer à briser le silence dans lequel les responsables intellectuels de son crime et de tant d’autres se drapent pour s’assurer l’impunité. Ce serait ne pas se contenter du fait que les auteurs matériels aient été livrés en pâture à la justice mais, à l’exemple du quotidien The Guardian, se faire écho du Groupe assesseur international de personnes expertes (Gaipe), qui dans un rapport publié en novembre dernier a mis en évidence « la participation de nombreux agents de l’État, de hauts dirigeants et employés de [l’entreprise] Desa à la planification, exécution et dissimulation de l’assassinat de Berta Isabel Cáceres ».

Pour en savoir davantage :

https://reporterre.net/Deux-ans-ans-apres-l-assassinat-de-Berta-Caceres-le-Honduras-violente-toujours

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