CANCER
Un nouvel espoir porté par le Dr Schwartz
Le docteur Laurent Schwartz a rassemblé près de 600 personnes à sa conférence, dimanche après-midi, au Cap, à Saint-Amarin. La seconde en ce lieu, puisqu’il était déjà venu parler d’un premier protocole contre le cancer en février 2017. Cette fois-ci, le scientifique a présenté une nouvelle molécule, le dioxyde de chlore, qui donne des résultats « prometteurs ».
De gauche à droite: Dr Schwartz, Ghislain Hufschmitt, de Colmar, qui a livré un témoignage émouvant, et Daniel Walter.
Espoir. S’il est un mot qui peut résumer la conférence qui s’est tenue dimanche après-midi au Cap, à Saint-Amarin, proposée par l’association Thur Écologie et Transports (TET) et animée par le Dr Laurent Schwartz, cancérologue de l’Assistance publique des Hôpitaux de Paris (AP-HP), c’est bien celui-ci. L’espoir, mais sans fausses promesses ni poudre aux yeux.
Un sujet sensible
Daniel Walter, le président de TET, a accueilli l’assemblée en rappelant, notamment, combien le sujet du cancer est sensible. « L’histoire de la lutte contre le cancer est malheureusement jalonnée de sombres batailles qui ont étouffé bien des découvertes faites par des inventeurs géniaux […]. Leurs messages bousculent les idées reçues ou les dogmes… » Sans pour autant adhérer à la théorie du complot, Daniel Walter a souligné « les immenses intérêts financiers en jeu. 1000 milliards de dollars à l’échelle mondiale consacrés à la lutte et aux soins contre le cancer… Est-il sain qu’un ministre de la Santé ait des liens, y compris financiers, avec l’industrie pharmaceutique (Ndlr : Roselyne Bachelot, notamment, a été déléguée médicale du laboratoire Astra Zeneca entre 1969 et 1976, puis chargée des relations publiques de Soguipharm, une autre institution pharmaceutique) ?» « Le docteur Schwartz sera-t-il lui aussi victime d’ostracisme ? Espérons que l’année prochaine, nous organiserons une 3e conférence qui s’intitulera “Victoire, nous avons vaincu le cancer !”», a-t-il lancé à l’assistance avant de passer la parole à l’intéressé.
Le médecin a d’emblée annoncé que son protocole de recherche a été présenté, durant la semaine précédant la conférence, à l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). Dans un langage qu’il a tenté de vulgariser au maximum, ajoutant, prudemment, force guillemets aux guillemets, il a commencé son exposé en rappelant le socle de sa théorie, à savoir : « Le cancer est une maladie simple, issue de la fermentation du sucre. Ce qu’Otto Warburg avait déjà montré en 1930 et que l’on appelle par conséquent « l’effet Warburg ».
Des premiers effets visibles au bout de deux à trois semaines
« Comment lever l’effet Warburg ? », a interrogé le docteur. Selon lui, le régime cétogène qui diminue l’apport de sucre et la prise de deux substances – l’acide alpha-lipoïque et l’hydroxycitrate – y contribuent fortement. « Des centaines de publications vont dans le même sens », a-t-il affirmé.
Laurent Schwartz a brièvement abordé l’effet Warburg de la chimiothérapie, « toxique, peu efficace, qui donne seulement 15 % de réponse dans le cancer du pancréas, par exemple ». Tout en reconnaissant qu’avec ses limites, elle aide malgré tout de nombreux malades et qu’il n’est pas contre les méthodes approuvées par le corps institutionnel. « Malgré tout, les malades confrontés à l’échec du traitement conventionnel ont tout intérêt à essayer notre protocole», a-t-il précisé avant d’ajouter: « Non, l’an dernier, nous n’avions pas fumé la moquette. De plus en plus d’études affirment nos dires. Le tableau se met progressivement en place et se confirme (lire nos précédentes éditions)», s’est réjoui le chercheur.
La nouveauté, cette année, Laurent Schwartz l’a présentée telle la cerise sur le gâteau, gardant le meilleur pour la fin. « Ce n’est pas mon invention. J’ai découvert cette molécule il y a deux ans, grâce à l’un de mes patients atteint d’un cancer du pancréas. Lorsqu’il a parlé de ma méthode à ses oncologues, il s’est heurté à leur refus d’en entendre plus. Il a alors décidé de se soigner seul et a cumulé le régime cétogène, la prise d’acide alphalipoïque et l’hydroxycitrate. À cela, il a ajouté du dioxyde de chlore, à un dosage très précis. » Son témoignage peut être lu via le lien suivant :
http://guerir-du-cancer.fr/temoignage-de-norbert-fischmann-cancer-du-pancreas/
«Aujourd’hui, Norbert va bien. Au départ, le pronostic de son cancer lui laissait entre trois et six mois d’espérance de vie. Cela fait 17 mois de recul », ajoute Laurent Schwartz.
Selon lui, les premiers effets de la prise du dioxyde de chlore sont visibles au bout de deux à trois semaines. C’est pourquoi il est nécessaire de «procéder au dosage des marqueurs régulièrement. Il est impensable que des malades aient des dosages seulement tous les deux mois ! » Le médecin a ensuite parlé de Marie-Jo, atteinte elle aussi d’un cancer du pancréas inopérable. Elle a pris du dioxyde de chlore et a constaté un véritable effondrement des marqueurs. Ce traitement est surtout applicable pour les malades chimio-résistants et est sans toxicité lourde, sauf des nausées et vomissements que l’on peut faire cesser en diminuant les prises. «Tout ceci est concordant, nous sommes allés à l’ANSM pour proposer un essai afin de vérifier tout ça.»
« Ce n’est pas une donnée ésotérique »
«Ce n’est pas une donnée ésotérique, il existe quelque chose de nouveau, de simple, qui remplace ou supplée la chimiothérapie et permet de traiter tous les cancers à court ou moyen terme. Une porte s’ouvre. Nous avons fait notre part en tant que chercheurs. C’est maintenant aux malades et à la société civile de se bouger », a conclu Laurent Schwartz avant de laisser la parole à Francis Taulelle et Ghislain Hufschmitt, venus témoigner au sujet de la « mise sous contrôle de leur cancer ». Nous y reviendrons dans une prochaine édition.
Questions du public
À l’issue de la conférence et des témoignages, quelques questions ont pu être posées au cancérologue Laurent Schwartz. « Comment être suivi en l’absence de médecins ouverts à votre protocole ? », a interrogé un jeune homme. Laurent Schwartz a honnêtement reconnu que lui et son équipe n’ont ni les moyens, ni la capacité de suivre tout le monde. « Il faut que chacun se prenne en main, demande de l’aide à son médecin traitant. Surtout pour un suivi des marqueurs. Les premiers résultats sont rapides et visibles en trois semaines, voire 15 jours. Profitez du partage d’expérience, via internet. »
« Vous avez présenté votre protocole à l’ANSM, à quand les réponses ? », a demandé une femme. Dans un éclat de rire ironique, Laurent Schwartz a rappelé les cinq procès qui lui ont été intentés (et qu’il a gagnés) et le sixième, en cours. Un mari, lui, a demandé si sa femme, souffrant du cancer des ovaires, pouvait cumuler le protocole Schwartz avec le traitement Beljanski. « C’est possible », a répondu le médecin. Enfin, un jeune homme a pris la parole, rapportant des travaux effectués par deux chercheurs de l’Université de Washington et montrant l’effet du cumul de l’artémisinine et du chlorure ferreux. « L’étude montre qu’on dépasse les 90 % d’effondrement de la tumeur. » Francis Taulelle, directeur de recherche à l’Institut Lavoisier, à Versailles, a acquiescé quant à cet intéressant constat, mais a rappelé que le débat reste ouvert. « Il s’agit de travaux de recherche. Nous n’en sommes pas au stade du consensus. »
À l’issue de la conférence, Daniel Walter a invité l’assemblée à se donner la main, pour symboliser l’entraide face à la maladie.
Textes et photo : Elisa Meyer (L’Alsace)