Nous recherchons un avenir technologique qui améliore et sert toute vie …
Depuis la déclaration méprisante du président Macron, en réponse à la question d’un journaliste sur le propos de la 5G, on peut toujours constater que le ridicule ne tue pas. Mais pour cette occurrence, c’est une véritable levée de questionnements des médias mainstream qui fait suite à la proposition macronnienne, politiquement burlesque, à ce que les écologistes n’ont qu’à s’éclairer avec la lampe à huile à l’instar les amisch – paraît-il.
De cette déclaration, le ridicule est aussi associé à l’incompétence présidentielle, Macron affirmait notamment que le progrès est aux Lumières, et que l’innovation (technologique) est au progrès… Comprenons que le progressisme technologique est aux Lumières… Ce raccourcie en dit suffisamment sur le sentiment qu’a le président de la république envers ses concitoyen-nes.
En effet, constatons que les 2/3 des Français-es ont de sérieux doutes quant à la pertinence de l’installation tout azimut et avec autoritarisme de la 5° génération de la téléphonie mobile qui – faut-il toujours le rappeler – est avant tout un outil de connection, alimenté d’ondes électromagnétiques fonctionnant 24h/24 dans toute la surface d’un local quelconque (logement, atelier, bureau…), mais aussi en place publique grâce aux capteurs qui seront installés un peu partout, ainsi qu’aux dizaines de milliers de mini-satellites quadrillant la surface du globe. Il ne s’agit donc pas juste d’une « génération » de portable succédant à la précédente, mais d’un appareil qui se connecte à tout et n’importe quoi (biberon, tire bouchon, toilettes, etc).
Or, ce 29 septembre, les enchères pour les premières bandes de fréquences du réseau 5G sont officiellement lancées. Initialement prévues mi-avril puis reportées à cause du Covid, elles devraient rapporter au minimum deux milliards d’euros à l’État. Les quatre opérateurs télécoms sont sur le coup, même si certains n’ont pas caché leurs réticences. En mai dernier, Martin Bouygues déclarait que la 5G « n’était pas une urgence pour la France », et demandait de repousser l’attribution des fréquences. Un mois plus tard, Gregory Rabuel, directeur général de SFR, se posait les mêmes questions : « Avons-nous besoin de la 5G à court terme ? Ce n’est pas sûr. D’abord la fibre et la 4G. Même si SFR est prêt. »
Selon Médiapart, la gauche (officielle) : les écologistes, les Insoumis et certains socialistes ambitionnent de prendre appui sur le déploiement de cette nouvelle technologie pour mener une bataille culturelle autour de la notion de « progrès ». Et inverser les rôles avec le président de la République « start-upper ».
- Où nous en savons plus sur nous-mêmes et nos proches que Google.
- Lorsque la connexion à Internet est un choix que nous faisons, pas quelque chose qui se produit à notre insu.
- Là où il est de notoriété publique que le moyen le plus sûr de se connecter à Internet est la technologie câblée, et non sans fil par voie aérienne.
- Là où les orphelins numériques sont réunis avec leurs parents, et la dépendance à la technologie est une relique du passé.
- Où utiliser le même appareil pendant de longues années est le nouveau badge d’honneur, et l’obsession d’acheter le dernier gadget est dépassée.
- Où, toujours conscients de notre empreinte électronique, nous sommes attentifs à diffuser des vidéos uniquement avec des connexions câblées écoénergétiques.
- Où le droit de vivre en toute sécurité dans sa maison et son quartier prime sur les profits de l’industrie.
- Là où il est courant, en arrivant à la maison, de ranger les téléphones portables pour donner à nos proches toute notre attention. Ou mieux encore, laissez tomber les téléphones portables (mais recyclez-les de manière responsable).
- Là où la nouvelle norme est la technologie filaire dans tous les bâtiments.
- Où les médias grand public abordent objectivement et équitablement les milliers d’études sur les impacts sur la santé et l’environnement des rayonnements sans fil plutôt que de donner la préférence à celles (peu d’études) qui montrent peu ou pas d’impacts négatifs.
- Là où notre droit humain à la liberté d’expression est rétabli afin que nous puissions parler ouvertement des méfaits de la technologie sans fil (ou d’autres «sujets sensibles») sans être marginalisés ou censurés.
- Là où les défenseurs des technologies sûres sont respectés pour être en avance sur leur temps et pour guider l’humanité vers un avenir technologique sûr.
- Là où les entreprises de télécommunications sont fières d’offrir une technologie sûre, et les écoles et les entreprises obtiennent la «certification safeG».
- Où les impacts, sur tous les êtres, de chaque fréquence et modulation – seuls ou de concert avec d’autres – sont étudiés, pris en compte et atténués si nécessaire, avant qu’une technologie donnée ne soit approuvée.
- Là où le déploiement des satellites est interrompu et où nous pouvons à nouveau participer à notre héritage commun – le ciel dégagé.
- Où les décisions basées sur des profits à court terme sont remplacées par une réflexion à long terme qui donne la priorité au bien-être planétaire.
En bref, un monde où la recherche du «plus rapide», du «plus grand» et du «plus» est remplacée par le contentement de «juste assez».
Avec la plus profonde gratitude pour tout le temps, l’énergie, les ressources, les soins et l’amour, les gens du monde entier se consacrent à repenser un avenir plus sain et plus positif pour nous tous.